S'adapter et accepter aux changements soudains.
S’adapter et accepter.
Pascale Garnier coach professionnelle à Pelissanne.

Transformation massive profonde de la société, retour sur le confinement

Acceptation du changement soudain !

Cette annonce nous est tombée dessus un vendredi ; comme le ciel sur la tête alors que les chaînes d’informations relataient de nombreux cas de par le monde. Voilà, c’était décidé, nous voici confinés à cause de la pandémie mondiale. Tous, quel que soit notre pays, notre couleur de peau, notre statut social, notre âge ou notre profession. Accueil plus ou moins facile de cette nouvelle pour chacun d’entre nous, les dirigeants, managers en première ligne. Mais comment faire accepter nos décisions ? Comment protéger nos salariés, les installer en télétravail (pour lundi !), faire éviter et éviter le burn-out ? La fatigue accumulée ? Et faire perdurer notre société alors que nous sommes contraints de fermer ?

« Accepter le changement, c’est intégrer une nouvelle réalité. Ce qui n’est pas évident pour tout le monde. Ce n’est pas tout le monde qui a la capacité de se concentrer sur les éléments positifs du changement. Nous le vivons d’ailleurs aujourd’hui avec le coronavirus ».

Mazouz Ghalib, coach accompagnant et consultant en entreprenariat, notre confrère partageait lors d’une téléconférence de l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT)

Ce grand bouleversement du confinement conduit à un état de choc où les réactions ont parfois manqué de rationalité. La grande différence reste aujourd’hui dans le fait que nous sommes au début de cette crise. Nous ne nous retrouvons pas tous égaux devant cette situation, qui évolue et que nous ne maîtrisons ni la date de sortie, ni l’issue. La seule solution qui s’offre à nous ? Accepter ce passage de l’histoire pour y faire face et pour en ressortir grandis.

Ceci nous fait penser à la gestion du deuil ou des imprévus « graves » qui surviennent en cours de vie.

Collapsologie et courbe de deuil, par Matthieu Van Nieltatoudi.com

Petit retour sur les phases d’acceptation :

Collapsologie et courbe de deuil. Processus d'acceptation. Accepter et avancer sans culpabiliser.

Nous nous retrouvons bouleversés, désemparés.

Nous ne savons ni quoi faire, ni comment faire, ni même par où commencer. La première étape de la collapsologie est le déni, nous fermons les yeux sur ce qu’il se passe. Nous ne voulons pas y croire. Après avoir regardé les informations télévisées ; après nous être rendus compte que le port du masque était de plus en plus courant ; nous avons bien été obligés d’ouvrir les yeux sur la situation.

Nous sommes donc passés par la colère, la révolte. Il nous fallait un coupable pour comprendre. Une fois la colère passée, vient l’étape du marchandage, où chacun s’est lancé à fond dans ses objectifs. Qu’ils soient personnels ou professionnels, pour remettre à plus tard le changement, qui allait pourtant être nécessaire. Lorsque nous nous rendons compte que cela ne sert à rien, c’est l’affaiblissement. C’est la phase de « dépression », le moral dans les chaussettes, la fatigue du stress se fait ressentir. Cette étape peut parfois mener au burn-out. La courbe est au plus bas.

Mais une fois que nous avons touché le fond, nous ne pouvons que remonter, n’est-ce pas ? La phase d’acceptation s’ensuit donc, c’est le moment où nous cherchons des solutions concrètes, où nous nous focalisons sur l’avenir. C’est dans cette phase que l’aide et l’accompagnement sont nécessaires. Où nous, les coachs, ainsi que les managers sont importants et presque indispensables pour ressouder et consolider les équipes. Car non, le changement n’est pas la fin du monde ! Ça n’est pas forcément négatif et ça peut même, au final, s’avérer être positif.

C’est à ce moment que des solutions sont trouvées.

Que même malgré le flou vers lequel nous avançons, nous pouvons improviser et faire face plus sereinement. Ne serait-ce pas en fait un pas de plus vers le développement personnel ? La solidarité devient un moyen de garder espoir pour la suite. À Vannes, des restaurants, fournisseurs et commerçants ont décidé de se regrouper pour faire à manger au personnel soignant du service Covid-19 de l’hôpital de Vannes. (À retrouver en bas de l’article !)

Nous savons que cette pandémie mondiale nous perturbe tous. C’est une véritable tragédie, mais c’est également une période charnière où nous avons l’occasion de développer et de mettre en place de nouveaux modes de travail qui nous seront certainement bénéfiques par la suite. Cette période restera dans l’histoire du numérique (et du management numérique) dont l’évolution s’est soudainement accélérée. Les entreprises sont en train de littéralement transformer leurs modes de fonctionnement.

Ce que nous retiendrons de cette crise, c’est l’importance de la technologie qui s’offre aujourd’hui à nous. Flexibles, rapides et innovatrices sont autant d’adjectifs qui caractérisent les plateformes technologiques qui sont devenues nos meilleures alliées en ces temps de tempête.

Télétravail !

« Continuez à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible. »

Cette recommandation nous vient tout droit du ministère du travail, qui a d’ailleurs publié un guide du télétravail afin d’aider les entreprises et les salariés dans cette nouvelle organisation.

La pratique du télétravail, qui était jusqu’alors complètement mise de côté dans notre pays a été plus ou moins bien accueillie dans les entreprises françaises qui y ont désormais recours. Même si tous les postes ne sont pas éligibles au télétravail, au début du mois, près de 5 millions de français travaillaient depuis chez eux.

Cette organisation du travail nous a permis de nous rendre compte d’une meilleure efficacité due au fait de devoir mieux répartir les rôles, avoir une meilleure organisation de travail et de son temps de travail etc. 

Après quelques semaines d’essai, certains managers ont constaté qu’un certain nombre de leurs collaborateurs souhaitent rester en télétravail après la crise que nous vivons. Beaucoup se sentent moins stressés et beaucoup plus productif.

Éclatement du popcorn ! Le déconfinement impose de nouveaux changements « temporaires » 

Comment respecter les gestes barrières à l'école ? Accepter les consignes.

Ce lundi 11 mai, nous sommes enfin « déconfinés », après 55 jours de confinement total, nous pouvons désormais sortir de chez nous à plus d’un kilomètre, revoir notre famille et nos amis, retourner travailler si nous ne pouvons pas rester en télétravail, et même remettre nos enfants à l’école pour certains, nous devons tout de même continuer de respecter les gestes barrières.

Source : Presse

La première phase du déconfinement (jusqu’au 2 juin), nous permet de retrouver certaines de nos libertés. Et ça fait du bien ! Mais qu’adviendra-t-il pendant, ou après cette phase cruciale, selon le développement du Covid-19 ?

L’absence de maîtrise du temps : ça se termine quand ?

Même si nous retrouvons peu à peu notre liberté, nous nous retrouvons dans la même figure de cas que dans laquelle nous étions au 17 mars 2020. Nous ne savons pas quand tout cela sera terminé. Et bien que nous ayons quelques informations, quelques dates butoirs (celles des trois phases du déconfinement) ; nous restons dans le flou concernant l’avenir. Quand est-ce que tout sera enfin terminé ? Quand reviendrons-nous aux “jours heureux”, comme le disait Emmanuel Macron lors de son allocution du 13 avril à l’Élysée ?

Aujourd’hui, nous n’en savons en fait pas grand chose. Les bars et restaurant restent fermés, les plages et lacs également, quand pourrons-nous enfin reprendre notre vie d’avant? Tandis que certains affirment que nous pourrons reprendre nos habitudes peu à peu durant l’été ; que la chaleur et le soleil de l’été vont faire disparaître le virus, d’autres, en revanche, ne parlent que d’un retour à la normale courant début 2021 ; à condition de trouver un vaccin ; de pouvoir soigner toutes les personnes atteintes et de stopper complètement sa propagation.

En attendant, nous restons donc la tête dans le brouillard. Sans savoir vers quel monde nous nous dirigeons, lentement mais sûrement.

Des outils pour activer l’adaptation de vos collaborateurs

Afin de surmonter cette période particulière, nous devons faire preuve d’adaptabilité. Et pour se faire, vous, les managers, allez avoir besoin du processus créé par Marshall Rosenberg qu’est la Communication Non Violente (CNV), via le développement personnel. La CNV, c’est faire preuve d’empathie auprès de ses collaborateurs. C’est communiquer avec autrui sans lui nuire. C’est éviter que les esprits s’échauffent. C’est éviter la fatigue, qui peuvent souvent mener au burn out. Vous allez également devoir témoigner d’une écoute active. Car même si la communication est primordiale au sein d’une équipe, elle n’est rien sans l’écoute de l’autre !

Lors d’échanges managériaux, qu’ils soient en face-à-face ou téléphoniques, il y a souvent des quiproquos, des incompréhensions, des malentendus. Pour les éviter, il faut être pleinement disponible, ne pas interrompre son locuteur, avoir l’esprit ouvert pour lui, faire preuve de patience. On peut même reformuler ses propos, pour d’une part, s’assurer d’avoir bien compris et d’autre part, lui montrer que nous l’avons bien écouté et que nous avons bien pris en compte ce qu’il nous a dit.

« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. »

— Gandhi

Durant les périodes compliquées comme celle que nous vivons en ce moment, nous avons le droit de nous tromper, de ne pas trouver sa place dans ce monde en perpétuelle évolution. Mais nous devons relever la tête et apprendre de nos erreurs, et apprendre à nous connaître nous-même !

Connaissez-vous votre boussole intérieure ?

Le but de cette méthode de développement personnel est de savoir qui on est, de quoi nous avons besoin pour être comblés de bonheur. Le but étant d’aligner le Nord de notre boussole intérieure. Pour se faire, il suffit de trouver le point de départ ; qui peut être un événement de notre vie ou un point de référence de notre existence. Il faut ensuite suivre sa voie en posant les problèmes à plat, en trouvant des solutions pour les disséminer au fur et à mesure ; pour enfin parvenir à ses objectifs et se sentir heureux, en harmonie avec soi-même ! En chemin vers l’alignement de son Nord, il faut écouter son corps, ne pas hésiter à demander de l’aide, en coaching par exemple, écouter les événements et enfin, patienter.

En ce moment par exemple, où les frontières du marché du travail n’existent plus, des personnes se voient annuler des contrats face à des concurrents de taille car la confiance n’est plus de proximité mais de qualité. Le but étant de faire un maximum d’économies, on va essayer de trouver ce qui nous correspond à bas prix. Et comme nous n’avons pas besoin de rencontrer les personnes physiquement, nous privilégions le rapport qualité-prix des services proposés par rapport à la proximité que nous avantagions avant cette crise.

La méthode NERTI

(Nettoyage Émotionnel Rapide des Traumatismes Inconscients) peut également être très utile durant cette période où notre capacités d’adaptation est primordiale. Cette méthode, conçue par le psychothérapeute Luc GEIGER, consiste, dans le développement personnel, à se laisser porter, se laisser prendre par ses émotions, souvent enfouies dans notre cerveau, les laisser circuler librement dans notre corps afin de les comprendre, de revivre un traumatisme (le cerveau reptilien se rend compte à ce moment là qu’il n’y a aucun danger de mort) et pouvoir l’effacer et avancer librement vers l’avenir.

Comment gérer l’absence de visibilité ?

Les réflexes que vous pouvez développer

Malheureusement, cette crise sanitaire ne nous offre aucune visibilité vers l’avenir plus ou moins proche. Quand est-ce que tout cela sera terminé ? Comment ça va se terminer ? Où en sera la société après ce passage où le monde a été mis en veille ? Comment diriger son entreprise sans date de reprise affichée ?

Les entreprises doivent se montrer particulièrement attentives et réactives pendant cette période particulière. Pendant que certaines font face au télétravail, d’autres battent leur plein et d’autres encore doivent se réinventer pour ne pas sombrer. Selon une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises, 55% des PME redoutent la faillite à cause de la pandémie. En effet, les retards de paiement, l’incapacité de payer ses propres fournisseurs se font de plus en plus courants. Le manque de visibilité n’aidant pas, les dirigeants se doivent de tenir bon durant la tempête. Malgré le moral des troupes proches de zéro.

Au-delà des aides économiques versées par l’État et l’aide des banques sur des prêts, des échéances repoussées… Certaines ont du mal à tenir le cap, et peuvent se sentir dépasser, se remettent en question quant à leur activité elle-même.

Des experts comptables, des avocats et d’autres professionnels sont présents pour aider les PME à sortir la tête de l’eau en leur transmettant des idées pour s’en sortir ou tout simplement du soutien, contribuant à la mise en place de meilleures conditions pour la reprise d’activité.

Quels sont les réflexes à avoir pour ne pas se sentir dépasser par ce manque de visibilité ?

“You can’t live a positive life with a negative mind. – Vous ne pouvez pas vivre une vie positive avec un esprit négatif.

— Stephanie Paige

Nous en parlons plus pleinement dans l’article – Pensez positif et parlez positif ! – où vous pourrez employer des méthodes utiles à votre quotidien.

Pour ne pas se sentir dépasser, il faut croire en soi, penser positif et se dire “J’y arrive”. Le positif attire le positif, toujours. Il ne faut pas écouter cette petite voix dans notre tête qui nous persuade du contraire. C’est ce qui nous bride. C’est ce qu’on appelle les croyances limitantes.

Pour les dépasser, il faut se “reprogrammer”. Il faut s’affirmer que si, nous en sommes capables, afin de faire assimiler cette idée à notre cerveau. Ensuite, il faut remplacer toutes les pensées négatives en positives ; transformer les affirmations négatives en affirmation positives.

Une fois la positivité ancrée en vous, vous ne vous sentirez plus dépassés par les événements mais au contraire, plein d’entrain pour y faire face.

“Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.”

— Lao Tseu

Toujours en restant sur cet aspect de positivité, vous pouvez utiliser la méthode des petits pas. Elle va permettre de surmonter ses peurs (qu’elles soient dues à l’absence de visibilité durant cette crise ou dans la vie personnelle !). Pour accomplir une tâche qui paraissait trop dure voire impossible, pour vaincre ses angoisses, ou pour franchir une montagne par exemple : On ne va pas regarder le sommet quand on est au pied, c’est haut, ça fait peur. On va plutôt se concentrer sur faire un pas, puis un autre, puis un autre, puis un autre…  jusqu’à arriver en haut !

Il a réussi ! 

Olivier Estève, directeur général délégué de Covivio (ex-Foncière des régions, 24 milliards d’euros de patrimoine immobilier en Europe) a réussi à s’adapter avec brio ! “À l’instant T, 95 % des loyers du second semestre de notre portefeuille tertiaire (plus de la moitié du patrimoine de Covivio) ont été honorés.” . “Avec 20 à 30 % des salariés basculés en télétravail, des réductions de surfaces de bureaux louées sont désormais envisageables.” déclare-t-il lors d’une interview réalisée pour Le Point.

S'adapter et accepter avec votre coach Pascale Garnier.
Pascale Garnier Coach professionnelle en développement personnel