Adopter les techniques qui vous aident à venir à bout du Syndrome du Stress Post Traumatique
« A mes patients dont le corps n’a rien oublié et qui m’ont tout appris ». Cette citation issue du livre Le corps n’oublie rien de Bessel Van der Kolk illustre parfaitement l’approche globale d’une prise en charge du stress post-traumatique. Ce psychiatre reconnu, professeur à Boston University et fondateur du Trauma Center de Boston, a bousculé les certitudes d’une discipline encore très centrée sur la prescription.
Longtemps mis de côté, son travail est aujourd’hui une référence. Il rappelle que pour aider une personne atteinte de stress post-traumatique, il ne suffit pas de traiter les symptômes visibles. L’accompagnement doit aussi tenir compte de la mémoire du corps. Cela demande du temps, de la régularité et un cadre sécurisant. C’est souvent l’alliance de plusieurs techniques qui permet des résultats durables. Le stress post-traumatique se manifeste de manière variée, parfois trompeuse. Certaines personnes cumulent des diagnostics qui ne les soulagent pas. Des troubles anxieux aux insomnies en passant par des douleurs corporelles inexpliquées, les signes prennent des formes multiples.
La solution ne réside pas toujours dans les médicaments. Des alternatives naturelles telles que l’hypnose ou le coaching méritent toute leur place dans un parcours de soin. Ces approches, disponibles en cabinet à Pélissanne ou à distance en visioconférence, offrent des outils efficaces pour retrouver un apaisement durable. Il est essentiel de proposer une écoute attentive et des méthodes progressives qui respectent le rythme du patient.
Le Syndrome du Stress Post Traumatique : un traumatisme comme un autre ?
Il y a les petits traumatismes du quotidien…
Il existe des expériences marquantes, même lorsqu’elles paraissent banales. Certaines laissent une trace, d’autres disparaissent naturellement. Tout dépend de la façon dont le cerveau les enregistre. Chaque cerveau réagit différemment selon la situation, l’intensité perçue et les ressources internes de la personne concernée.

L’exemple d’Hélène et Aurore l’illustre bien. Une chute de vélo, un visage ensanglanté, une mère paniquée. Cet événement n’a pas provoqué de trouble majeur. Il a été verbalisé, digéré. Mais lorsqu’un événement implique une menace vitale ou un sentiment profond d’impuissance, les mécanismes internes changent. L’événement devient alors traumatique, car il dépasse les capacités de régulation du cerveau.
Dans ces situations, le stress devient extrême. Le corps et le cerveau enregistrent une mémoire traumatique. Cette trace ne se dissipe pas avec le temps. Elle reste, parfois silencieuse, parfois présente au quotidien. L’hypnose permet d’accéder à ces souvenirs figés, de les mettre en mots. Le coaching peut ensuite accompagner la reconstruction identitaire. Ces deux outils sont complémentaires et renforcent les capacités de résilience des personnes suivies.
Et les événements qui laissent une marque indélébile…
Le stress post-traumatique découle souvent d’une expérience insoutenable. Le terme « empreinte » utilisé par Bessel Van der Kolk illustre cette trace laissée autant dans le corps que dans le cerveau. Cette empreinte se manifeste par une surcharge émotionnelle qui reste enfermée, inexpressible et parfois insidieuse. Elle influence les comportements, les réactions et les décisions, souvent à l’insu de la personne.
Trois grandes familles d’événements sont fréquemment identifiées comme éléments déclencheurs :
- Une confrontation directe avec la mort (attentats, guerres, homicides)
- Une menace de mort subie (tentative d’assassinat, agression grave)
- Une agression sexuelle (viol, attouchements par une personne proche)
Ces situations génèrent des troubles durables. Le stress s’infiltre dans la mémoire, l’attention, le sommeil, les relations sociales. Il devient difficile de maintenir une vie sociale stable, une activité professionnelle régulière ou des liens affectifs solides. À Pélissanne, les accompagnements spécialisés en hypnose permettent de relancer les processus naturels de régulation. Les patients peuvent aussi opter pour un suivi à distance, accessible depuis des communes proches comme Salon-de-Provence, La Barben, Lançon-Provence ou encore Aurons.
Quand la mémoire vous fait défaut…
Les dernières données de l’INSERM sont claires : un stress post-traumatique pris en charge rapidement peut être résolu en quelques semaines. Mais dans 20 % des cas, il devient chronique. Cette chronicité entraîne une altération du quotidien. Le trouble s’enracine et modifie la perception du monde et de soi-même. Cela peut conduire à un isolement progressif.
Ce trouble s’exprime souvent par des phénomènes de reviviscence. L’esprit s’enferme dans des boucles mentales. Les flash-back peuvent être aussi vifs que l’événement initial. Le patient le revit sans pouvoir le verbaliser. Le regard se vide, la posture se fige. C’est une projection interne que l’extérieur ne peut percevoir. L’entourage peut se sentir impuissant ou désemparé.
Les anciens combattants sont souvent concernés. Leurs souvenirs s’imposent, même des années après les faits. Les mots manquent, la douleur persiste. Une prise en charge par l’hypnose ou un coaching ciblé à Pélissanne peut rétablir une sécurité psychique. Ces techniques redonnent un cadre, une structure et permettent de faire circuler l’énergie bloquée par le traumatisme.
C’est exactement ce qui s’est passé pour Benjamin, 39 ans, ancien soldat. Il a été plusieurs fois en mission en Afghanistan après les attentats du 11 novembre. Un jour, il a été pris en embuscade avec 4 de ses pairs. Il en a réchappé, mais ne peut oublier le visage de ses camarades ensanglantés et sans vie gisant sur ce sol souillé de rouge. Au retour de cette dernière mission, il prend une décision irrévocable : quitter l’armée. Il en a fait part à son chef, sans lui expliquer pourquoi. Seule la façon dont les mains de Benjamin se tordaient, son regard horrifié et sa bouche tordue de douleur ont convaincu le lieutenant de ne pas le renvoyer sur le terrain. Son cerveau sait qu’il a vécu un traumatisme, mais il était incapable de le mettre en mot.
C’est le cas de nombreux vétérans de guerre.
7 signes qui montrent que vous êtes atteints du Syndrome Stress Post Traumatique
Quand les premiers signes émergent…
Les symptômes peuvent apparaître dans les mois suivant le choc initial, mais certains se manifestent plus tardivement. La mémoire traumatique fonctionne en dehors du temps. Des années peuvent s’écouler avant que les effets ne deviennent visibles. Les personnes concernées vivent souvent avec une alerte interne constante. Ce sentiment d’insécurité permanente perturbe leur rapport au monde, à l’autre et à eux-mêmes.
Une longue liste proportionnelle à la douleur ressentie
Voici quelques manifestations récurrentes :
Hypervigilance constante.
Sensation de panique accompagnée de manifestations physiques : sueurs, tachycardie, tremblements.
Pensées obsédantes provoquant angoisse ou abattement.
Reviviscences soudaines sous forme de flashs.
Difficultés dans les relations intimes.
Manque de concentration.
Troubles du sommeil.

À ces symptômes s’ajoutent parfois une irritabilité chronique, une grande fatigue, ou encore une perte de motivation. Une majorité de réponses affirmatives à ces situations peut indiquer un stress post-traumatique. Un psychiatre ou un hypnopraticien pourra proposer une évaluation précise. Le cabinet de Pélissanne propose également des séances à distance pour s’adapter aux contraintes géographiques ou personnelles. Ce format est particulièrement apprécié dans les villes voisines où les structures de soin spécialisées sont peu nombreuses.
Quelles méthodes peuvent guérir le SSPT ?
Il y a les méthodes traditionnelles …
Lorsque le diagnostic est posé rapidement, un traitement peut être mis en place. Le DSM-5 structure encore la plupart des prises en charge classiques. Les psychiatres prescrivent souvent des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Ces substances soulagent certains symptômes mais ne résolvent pas l’origine de la souffrance.
Certaines psychothérapies, comme les TCC, l’EMDR ou l’hypnose, offrent des alternatives pertinentes. Ces approches travaillent sur les racines du traumatisme. Elles sont progressives, structurées et s’adaptent à la singularité de chaque personne. L’hypnose, pratiquée à Pélissanne ou en visio, permet d’accéder à des souvenirs non verbalisés. Elle offre un espace de reconnexion avec soi, sans revivre l’intensité de l’événement. Le coaching post-thérapeutique vient ensuite soutenir les transformations engagées.
Un suivi peut s’étendre sur plusieurs mois. Il associe souvent hypnose et coaching, ce qui permet de réactiver des ressources oubliées. Le travail mené en séance donne naissance à des changements profonds dans le quotidien. Ces accompagnements sont également disponibles pour les habitants d’Eyguières, Vernègues ou encore Sénas, qui recherchent une alternative de proximité ou en ligne.tisme passé. Mais laissons Noémie en témoigner…
Zoom sur la ville de Bayonne
Noémie, 29 ans, future maman et formatrice au GRETA.
J’ai mis entre parenthèses ma carrière pour vivre pleinement ma grossesse. Avec mon compagnon, nous attendons cet événement avec impatience. Et pour cause, sans pouvoir l’expliquer, je ressens une gêne dans les moments intimes avec mon compagnon. Ce qui n’a pas facilité la conception. Même si Benoît m’assure que cela ne le gêne en rien, car il est fou amoureux de moi, je ne peux m’empêcher de culpabiliser.
Un jour en promenade dans les ruelles de Bayonne, je me suis arrêtée quelques instants au pied du pont du quartier St Esprit. J’appréhende toujours de passer au-dessus d’un point d’eau, et ce, depuis toute petite. Mais cette fois-ci, peut-être sous l’action des hormones de la gestation, plusieurs flash-back m’envahissent. Des souvenirs désagréables remontent à la surface et me mettent dans un état à la limite de la crise épileptique. Je prends alors un taxi pour rentrer et m’isoler.
J’avais besoin d’aide et j’ai alors pensé à prendre de nouveau contact avec Pascale. Nous avions déjà travaillé ensemble, car elle m’avait déjà coachée pour quitter mon travail de serveuse pour devenir formatrice. Je lui ai exposé la situation très désagréable que je venais de vivre. Pascale, me propose de réaliser une séance d’hypnose pour identifier et faire remonter mes souvenirs enfouis. À ma grande surprise et pour le plus grand des désarrois, les souvenirs m’assaillent et je me souviens avoir été victime d’attouchements par un de mes voisins au bord du canal qui jouxtait la maison de mes parents.
Passé la considération du traumatisme, Pascale m’a aidé à mettre en mots mes émotions et je ne la remercierai jamais assez ! Le travail n’est pas terminé, mais je sais que la guérison est au bout du chemin !”