
Les changements grands ou petits de gestion impliquent une charge mentale
Les transformations, qu’elles soient mineures ou majeures, engendrent souvent une charge mentale significative. L’humain, par nature, recherche des repères et une certaine stabilité. Les routines établies lui offrent un sentiment de sécurité, lui permettant de minimiser le stress. Pourtant, les changements sont inévitables et nécessitent une adaptation. Certaines personnes trouvent ces transitions plus faciles. Cependant, elles entraînent toujours une pression mentale. Cette pression peut être difficile à surmonter.
La charge mentale représente ce fardeau cognitif invisible, souvent sous-estimé, mais bien présent au quotidien.

La charge mentale est en fait un poids cognitif, imperceptible, situé dans la sphère domestique.
Instagram @taspensea
Le 17 mars 2020, l’annonce soudaine du confinement a bouleversé notre quotidien. Nous avons dû abandonner notre routine de trajets entre le travail et la maison pour vivre confinés chez nous. Nous avons appris des gestes barrières, comme le port du masque et la distanciation sociale.
Enfermés avec nos proches, nous avons dû gérer la garde des enfants, les tâches ménagères et, pour certains, le télétravail. D’autres ont perdu leur emploi du jour au lendemain, face à une incertitude économique sans précédent. Ce changement imposé en 24 heures a laissé peu de temps pour s’adapter à ce nouvel équilibre de vie.
En 2024, bien que le confinement soit derrière nous, les leçons de cette période restent pertinentes. Les défis du télétravail, de la vie familiale confinée et des nombreux rôles à assumer continuent d’impacter notre quotidien. Comment avons-nous évité la fatigue extrême, l’épuisement, et le burn-out parental ou professionnel ? Les stratégies de résilience développées à cette époque sont toujours utiles. Nous continuons à naviguer dans un monde en évolution rapide, où les défis professionnels et personnels se mêlent constamment.
Quand la potion est pire que le poison
Le confinement a fait exploser l’anxiété chez tous, enfants et adultes confondus.
L’isolement forcé, couplé à l’incertitude de la situation, n’a fait qu’accentuer cette tension. Même si l’adaptation aux nouvelles règles était nécessaire, il était difficile de maintenir le moral sur la durée.
Les informations étaient données par petites doses, avec des prolongations de confinement interminables. Cela a aggravé le stress de nombreux individus.
Dans ce contexte, le coaching, que je propose à Pelissanne ou en visio, a joué un rôle crucial. Il aide à gérer cette pression mentale.
Une étude du Centre de Santé mentale de Shanghai a révélé que 35 % des personnes souffraient de détresse psychologique pendant le confinement. Ce chiffre montre l’ampleur du phénomène. Les facteurs étaient divers : isolement, perte de revenus, ennui, précarité du logement, manque de vie sociale, peur du virus, et incertitude quant à la durée de la crise. De nombreux experts ont prévu une vague importante de stress post-traumatique dans les mois suivants.
Les risques du déconfinement : identique au confinement déjà vécu
Le 11 mai 2020, les Français avaient retrouvé certaines libertés, comme la possibilité de sortir sans attestation ou de revoir des proches. Cependant, la charge mentale n’avait pas pour autant disparu avec le déconfinement. Le virus étant encore présent, les précautions étaient de mise : port du masque, distanciation sociale, et autres mesures sanitaires étaient toujours en vigueur. Certaines personnes avaient choisi de rester confinées par peur du virus et de la pression liée aux transports en commun et aux interactions sociales. D’autres, bien que reprenant une vie presque normale, continuaient de ressentir cette charge mentale, amplifiée par la crainte d’une rechute ou de nouvelles restrictions.
Pendant le confinement, 11,3 millions de Français étaient en chômage partiel, une situation qui a prolongé l’incertitude pour beaucoup, rendant la reprise du travail encore plus anxiogène. Les experts, comme Marie Pezé, avaient exprimé leurs craintes quant à un retour trop rapide à un rythme de travail intense, qui pourrait conduire à une explosion de cas de “craquage” ou de burnout.
En fait, la charge mentale est tout aussi présente pendant le confinement que pendant le déconfinement, car le virus est toujours présent.
Il faut redoubler d’attention, en portant un masque, des gants, en respectant la distanciation sociale… autant de règles qu’on nous ressasse depuis le début de la pandémie. Certains préfèrent donc rester confinés, redoutant le virus, la pression, les transports en commun…; Tandis que d’autres retrouvent une vie quasi-normale ; certains continuent de travailler, depuis chez eux ou en retournant au bureau ; Tandis que d’autres se sont vus contraints de rester en chômage partiel (qui concernait tout de même 11,3 millions de français durant la période de confinement), sans avoir de date de fin à ces “vacances forcées”, et redoutant la reprise.
« Si l’environnement de travail est protecteur ça ira, sinon, avec un rythme accéléré de manière excessive, le retour au bruit, au stress, on risque de constater des ‘craquages’, et une déflagration d’ici un an. »
Ce que beaucoup de coachs en développement personnel psychologues ou tels que Marie Pezé redoutent, avec le déconfinement
S’apprendre pas à pas et toujours garder de la bande passante
La gestion de cette crise sanitaire repose en grande partie sur la capacité à s’adapter sur le long terme. Pour cela, il est crucial de limiter l’exposition aux informations anxiogènes, en se contentant de bilans quotidiens plutôt que de suivre l’évolution des chiffres en temps réel. Cela aide à réduire le sentiment d’oppression et à maintenir un certain équilibre mental.
Le temps passé avec ses proches, même de manière virtuelle, est également essentiel. Exprimer ses émotions et ses craintes permet de se libérer d’une partie du poids mental. Le coaching, qu’il soit en présentiel ou à distance, peut aider à recentrer ses priorités et à développer une nouvelle routine. Créer une routine stable permet de retrouver un sentiment de sécurité, même en période d’incertitude.
Prendre soin de soi est une autre clé pour traverser cette période difficile. Lire, pratiquer une activité physique, ou tout simplement prendre du temps pour soi, sont autant de moyens de rester équilibré et serein. Même dans la complexité du quotidien, ces moments de bien-être sont indispensables pour éviter l’épuisement.

Une jeune maman avait partagé sur Twitter la charte de confinement qu’elle avait créée pour ses enfants durant les premiers jours de la pandémie. Même si le confinement est désormais derrière nous, cette charte reste un rappel utile : il est important de garder un certain équilibre pour traverser les périodes difficiles sans s’épuiser. Il faut savoir gérer ses forces pour atteindre ses objectifs à long terme, tout en préservant son bien-être et celui de sa famille.
Prendre soin de soi
Se préserver physiquement et mentalement est crucial en période de stress intense. Prendre du temps pour soi, ses proches, ou se livrer à des activités agréables est essentiel. Il est important de se poser des questions comme : “Qu’est-ce que je veux vraiment ? De quoi ai-je besoin maintenant ?”. Rire et sourire aident à lutter contre la morosité et améliorent le bien-être.
“Et alors que le monde s’effondre, menacé par la pire crise sanitaire mondiale en 100 ans, il y a eu une vague massive de gags, de mimes, de vidéos drôles et de bêtises générales. Nous avons peut-être peur, mais nous semblons déterminés à continuer de rire.”
— Tom McTague, journaliste, nous confirme
L’activité physique, comme le sport, le yoga, ou la méditation, est clé pour gérer le stress. Elle aide à relâcher les tensions et améliore le sommeil, crucial pour la récupération. Profiter de son temps libre pour explorer des activités créatives, telles que le tricot, la peinture, ou l’écriture, peut également apporter apaisement et concentration.
Prendre soin de son apparence, même seul, peut améliorer le moral. S’habiller, se coiffer, et se préparer comme pour une journée normale renforce l’estime de soi et le bien-être.
Parenthèse très ouverte sur les femmes et leur place
Le télétravail est plus mal vécu par les salariés femmes
Les femmes ont souvent porté une charge plus lourde pendant le confinement, notamment en matière de télétravail. Une enquête menée par Olystic montre que 14 % des femmes se sentaient plus inquiètes en télétravail, contre 6,2 % des hommes. De plus, 26 % des femmes n’étaient pas satisfaites du soutien de leur manager, contre 19 % des hommes. Ces chiffres montrent que les femmes ont dû jongler avec une charge mentale supplémentaire, entre leur travail, les tâches domestiques et la gestion des enfants.
Quant un lieu d’insécurité devient le lieu de télétravail
Un autre problème majeur pour certaines femmes pendant le confinement a été l’augmentation des violences domestiques. Depuis le début du confinement, les plaintes pour violences conjugales avaient augmenté de 30 %. Face à cette situation, le gouvernement avait mis en place plusieurs dispositifs pour aider les victimes. Le numéro 3919, ainsi que les dispositifs en pharmacie et par SMS, ont été renforcés pour aider les femmes à signaler les violences plus facilement.

Le numéro national 3919, à l’écoute plus que jamais.
Le numéro 3919, qu’on ne répétera jamais assez, reste crucial contre les violences conjugales. Durant le confinement, les pharmacies sont devenues des lieux d’alerte. Un nouveau numéro, le 114, a été créé pour les signalements par SMS en toute discrétion. Ce dispositif temporaire a enregistré plus de 300 alertes en un mois. Il n’est plus en place, mais il montre l’importance de solutions adaptées en crise.
Des points d’accompagnement ont été installés devant les supermarchés, et un autre numéro, le 08.019.019.11, a été créé pour aider les auteurs de violences psychologiquement. Ces initiatives ont montré qu’il est crucial de multiplier les soutiens. Bien que certains dispositifs aient pris fin, le 3919 reste toujours essentiel.
Les femmes dirigent le monde !
Nous pouvons également nous attarder un peu sur les pays dirigés par des femmes ; Tels que le Taiwan, l’Islande, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Allemagne. Ce sont des pays qui ont réussi à “limiter” la propagation du virus Covid-19.
L’Islande, dirigée par Katrín Jakobsdóttir, a été très prévenante par rapport à la pandémie. Elle proposait des tests déjà un mois avant même que le virus ne soit appelé Covid-19. Bilan : dix fois moins de décès étaient comptabilisés en Islande mi-avril par rapport à la France (rapporté à la population totale).
https://www.youtube.com/watch?v=VBmMU_iwe6U
Tsai Ing-Wen dirigeante de Taïwan, a mis en place 124 mesures fortes bien avant que l’alerte ne soit lancée à l’échelle mondiale ; Comme la prise de température des passagers en provenance de Wuhan, par exemple.
Angela Merkel, surnommée “Mutti” (Maman) par les citoyens Allemands, qui ont écouté et suivis ses conseils et recommandations à la lettre.
Les femmes de tête feraient-elles preuve de plus de prévention, plus d’empathie, plus de franchise, de réactivité que les hommes ?
Certaines femmes ont également pu vivre des miracles de la nature. C’est le cas d’Angela Primachenko, hospitalisée à Vancouver et qui accouche, plongée dans le coma. Son histoire est à retrouver en bas de l’article.
- [Livre Blanc] De soi vers l’autre
- [Flipbook] DE SOI VERS L’AUTRE
- [Livre Blanc] L’intuition : une perception sensorielle amplifiée
- Burn-out : mieux le connaître pour mieux le prévenir
- L’hypnose, au coeur des préjugés


Actu radio
Le mot de Pascale :
J’ai eu la chance d’avoir pu passer à l’antenne de la radio locale Mistral Social Club, vous pouvez l’écouter en cliquant ici ; où j’explique mon métier dans sa globalité, et où je parle du confinement, des effets positifs que ça peut avoir sur soi. Ce temps de confinement est un temps de retour sur soi pour rétablir la connexion à soi-même ; mettre de la conscience sur qui l’on est et ce qu’on fait ; et à la sortie, comment je vais aborder ma planète (et j’espère mieux la traiter, j’espère qu’on ne pourra pas refaire les mêmes erreurs, faire comme si le coronavirus n’avait jamais existé).
Nous avons créé notre première émission Allo Coach, diffusée le 10 Mai sur les ondes.
Dans cette dernière, j’explique comment j’accompagne les personnes qui font appel à moi dans le changement. De quelle manière je peux les aider à tout d’abord développer l’hémisphère droit du cerveau ; qui ne l’est en fait que très peu dans nos sociétés et qui correspond au logement de notre véritable nature ; notre personnalité, notre créativité et notre intuition. Pour pouvoir mettre à l’équilibre les deux hémisphères de notre cerveau pour que la personne soit à l’équilibre à tous les niveaux de sa vie (sans interférer dans sa vie, bien évidemment).
En cette période si particulière, je tiens à partager ce que j’ai appris. Afin d’aider les personnes à faire face à ces changements si soudains, à alléger cette charge mentale.
Dans cette interview que je vous invite à aller écouter en cliquant ici, je réponds aux questions de deux auditeurs comme celle de Fanny par exemple. “Fanny qui a des angoisses importantes liées au confinement et à sa durée, qu’est-ce que peut faire Fanny pour mieux vivre ce moment ?” Pour beaucoup de personnes qui ressentent cette forte pression au cours de ces derniers mois, je leur recommande de s’installer confortablement dans un endroit calme. Un endroit où on se sent en sécurité. Sans pouvoir être dérangé par quoique ce soit.
Je vous conseille de décroiser les bras, les jambes, de fermer les yeux. Inspirer bien par le nez en fermant la bouche et en gonflant le ventre au rythme de l’air qui circule dans notre corps. Ramener l’inspiration dans la poitrine et la bloquer 7 secondes ; puis d’expirer lentement en prenant soin d’explorer le circuit que fait le souffle dans notre corps (de la tête aux pieds) ; avant de le faire sortir par la bouche et de bloquer sa respiration à nouveau 7 secondes. Cet exercice est à répéter 7 ou 8 fois pour être apaisé.
En attendant de vous retrouver au cabinet, je vous invite à lire Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières d’Allan et Barbara Pease, pour que chacun apprenne sur quelle planète vit son autre pour pouvoir en discuter et s’harmoniser ; ou à écouter des musiques relaxantes sur YouTube en vous branchant sur 528Hz pour se laisser aller avec Miracle Music Earing et Good Morning Music.
Le miracle de la nature
Vancouver, 26 Mars 2020,
Une jeune femme de 27 ans, Angela Primachenko, alors enceinte de 8 mois, se rend à l’hôpital Legacy Salmon Creek à Vancouver à cause de symptômes du Covid-19. Le verdict tombe, son état s’aggrave de jours en jours. En quelques heures seulement après son admission, Angela se retrouve sous respirateur aux soins intensifs. Elle décide, avec le conseil des médecins, de se plonger dans un coma artificiel afin de sauver sa fille.
Soins intensifs, hôpital de Vancouver, 1er Avril 2020
Toujours plongée dans un coma artificiel mais l’état de la patiente stabilisé. Les médecins ont pu déclencher l’accouchement, afin que la maman ait de meilleures chances de se battre contre le virus et de sauver son bébé. Elle accouche donc, sous coma, de sa petite fille.
Hôpital de Vancouver, 6 Avril 2020
À son réveil 5 jours plus tard, Angela Primachenko découvre que sa fille est née “Je n’avais plus mon ventre ! C’était tout simplement époustouflant (…) Tout le monde était debout pour une ovation, applaudissant. C’était tellement incroyable et énorme de pouvoir quitter l’unité de soins intensifs pour aller à l’étage. C’est juste la grâce de Dieu.” livre la jeune mère. Sa fille, prénommée Ava, a été testée négative au coronavirus ainsi que son mari et son premier enfant de 11 mois. Son prénom est inspiré du nom hébreu “Ayyha” qui veut dire Souffle de vie.

La soeur de Angela témoigne, sur Instagram, avec cette touchante publication.
- [Livre Blanc] De soi vers l’autre
- [Flipbook] DE SOI VERS L’AUTRE
- [Livre Blanc] L’intuition : une perception sensorielle amplifiée
- Burn-out : mieux le connaître pour mieux le prévenir
- L’hypnose, au coeur des préjugés
