Stress Post Traumatique, comprendre ce que c'est et se soigner avec votre coach Pascale Garnier !

Adopter les techniques qui vous aident à venir à bout du Syndrome du Stress Post Traumatique

“A mes patients dont le corps n’a rien oublié et qui m’ont tout appris”. Voici un extrait du dernier livre de Bessel Van der blok intitulé Le corps n’oublie rien. Cet éminent psychiatre s’est évertué tout au long de sa carrière à soigner le patient atteint et non uniquement ses symptômes.

Il est professeur de psychiatrie à la Boston University et fondateur du Trauma center de Boston. Son parcours médical et pédagogique lui donne une certaine notoriété en la matière. Et pourtant, le corps médical n’a pas toujours été enclin à écouter ce qu’il avait à dire… Nombreuses ont été les embûches, avant que ses méthodes avant-gardistes soient entendues par ses confrères.

Le Syndrome du stress post-traumatique ou SSPT a cette fâcheuse tendance à exprimer des symptômes qui peuvent être affiliés à différentes pathologies. Ce qui en fait une maladie difficilement diagnosticable. Bien souvent, les patients errent de traitement en traitement. Ils ont souvent à leur actif un panel de diagnostiques bien chargé. Et pourtant, il existe une méthode naturelle qui guérit particulièrement bien cette maladie.

Vous en avez assez de jongler d’un diagnostic à un autre et vous souhaitez savoir si vous êtes atteint d’un SSPT ? Ou bien, vous savez que vous en êtes détenteur, mais vous n’arrivez pas à en venir à bout ? Alors cet article vous explique comment une méthode naturelle peut mettre fin à l’insupportable.

Le Syndrome du Stress Post Traumatique : un traumatisme comme un autre ?

Il y a les petits traumatismes du quotidien…

Il est tout à fait normal d’être choqué lorsqu’on assiste à une scène marquante. Prenons l’exemple d’Aurore et de sa sœur Hélène. Elles se rendent à la mer à vélo avec leurs parents. Quand tout à coup, Hélène fait un malaise et tombe de son vélo. Sa sœur et ses parents continuent leur balade sans remarquer son absence. Pendant ce laps de temps, des passants ont relevé Hélène qui avait le visage ensanglanté suite à une coupure de l’arcade sourcilière. C’est sa mère qui se retourne en premier et aperçoit sa fille couverte de sang et qui se met à hurler. Ils garderont un mauvais souvenir de cette histoire qu’ils se répètent encore à chacune de leur rencontre.

Vous avez peut être subi un traumatisme que votre cerveau a effacé. Consultez un professionnel pour savoir si vous êtes victime du Stress Post Traumatique ou non.

Ce souvenir a été correctement mémorisé et mis en mots. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas en fonction de la gravité de l’événement auquel nous assistons. Lorsque une menace de mort imminente intervient, la victime est bloquée. Même après qu’elle s’en soit sortie, la mise en mots de ses propres maux n’est pas possible…

Et les événements qui laissent une marque indélébile…

Dans le cas du Syndrome Stress Post Traumatique , on parle d’expérience insoutenable qui a mis en jeu l’intégrité physique de la personne concernée et provoqué des sentiments indescriptibles. Il s’agit d’une “empreinte” pour reprendre le terme utilisé par Van der Kolk. Cette trace a affecté autant l’esprit, que le corps et notre cerveau.

En général, on relève trois catégories d’aléas qui sont à l’origine de ce SSPT :

  • Être confronté de manière abrupte à la mort : attentat, assister au meurtre d’un proche, climat de guerre…
  • Avoir subi une menace de mort : tentative de meurtre, agression à l’arme blanche…
  • Être victime de viol par un inconnu ou d’un membre proche de la famille.

Quand la mémoire vous fait défaut…

L’INSERM a annoncé en novembre 2020, des chiffres éloquents quant aux chances de guérison d’un SSPT. S’il est rapidement pris en charge, il peut guérir en 6 semaines. Mais 1 fois sur 5, il devient chronique et peut avoir des conséquences désastreuses sur la santé mentale.  

Le syndrome du Stress Post Traumatique se soigne. On peut opter pour les médicaments, ou alors l'hypnose !

En ce qui concerne les SSPT, l’intensité de l’événement provoque une hypermnésie : la personne est capable de revivre la scène qui l’a traumatisée. La réminiscence se traduit par un regard figé, hagard comme s’il regardait un film que seul lui peut voir. Mais le patient n’est pas capable de le verbaliser pour en prendre conscience et prendre du recul sur l’événement. La répétition de ce “film” a un impact considérable sur la vie de la personne.

C’est exactement ce qui s’est passé pour Benjamin, 39 ans, ancien soldat. Il a été plusieurs fois en mission en Afghanistan après les attentats du 11 novembre. Un jour, il a été pris en embuscade avec 4 de ses pairs. Il en a réchappé, mais ne peut oublier le visage de ses camarades ensanglantés et sans vie gisant sur ce sol souillé de rouge. Au retour de cette dernière mission, il prend une décision irrévocable : quitter l’armée. Il en a fait part à son chef, sans lui expliquer pourquoi. Seule la façon dont les mains de Benjamin se tordaient, son regard horrifié et sa bouche tordue de douleur ont convaincu le lieutenant de ne pas le renvoyer sur le terrain. Son cerveau sait qu’il a vécu un traumatisme, mais il était incapable de le mettre en mot.

C’est le cas de nombreux vétérans de guerre.

7 signes qui montrent que vous êtes atteints du Syndrome Stress Post Traumatique

Quand les premiers signes émergent…

Les psychiatres s’accordent à dire que les symptômes d’un tel traumatisme, peuvent pointer le bout de leur nez au cours des 3 premiers mois post-traumatisme. Mais le cerveau n’a pas encore dévoilé tous ses mystères aux neuroscientifiques… Pour des raisons encore méconnues, ces derniers peuvent apparaître au bout de plusieurs mois, voire plusieurs années. La mémoire a ses secrets

Une longue liste proportionnelle à la douleur ressentie

Bien évidemment, chaque être humain est différent. Vous pouvez ressentir quelques-uns de ces symptômes ou tous. Et ceci à des degrés d’intensité différents et à des fréquences variées. Il n’y a pas de règle en matière de douleur psychique.

Il y a des signes qui ne trompent pas ! Si vous êtes parfois envahi (e) par un sentiment de peur sans pouvoir agir dessus, consultez un professionnel !

Réalisons maintenant ce petit test et répondez sans réfléchir aux questions suivantes :

  • Vous êtes parfois envahi(e) par un sentiment de peur irraisonnée sans pouvoir agir dessus et qui se traduisent de la manière suivante :
  • – un excédent de sueur ;
  • – une tachycardie inexpliquée ;
  • – des tremblements ;
  • – une accélération du rythme respiratoire ;
  • – des frissonnements.
  • Vous n’arrivez pas à vous débarrasser de pensées qui surgissent à votre esprit, même en pratiquant la méditation. Ces dernières causent chez vous : une crise d’angoisse ou un état dépressif.
  • Vous êtes victime de réminiscences de type flash-back ;
  • Vous vous sentez handicapé(e) dans certaines situations intimes : libido et tendresse en berne.
  • Vous êtes rapidement dispersé(e) au travail ou dans vos activités. Se concentrer relève parfois du parcours du combattant.
  • Vous avez des difficultés à vous endormir.
  • Vous vous sentez constamment sur le qui-vive comme si le pire pouvait arriver à chaque instant.

Si vous avez répondu par l’affirmative à la majorité de ces questions, il y a fort à parier que vous êtes atteint(e) du Syndrome de Stress Post Traumatique. L’identifier auprès d’un médecin psychiatre est la première étape du chemin qui vous conduira vers la guérison. Quelles méthodes peuvent guérir le SSPT ?

Il y a les méthodes traditionnelles …

Si vous avez la chance d’être diagnostiqué rapidement sans que l’on ne vous ait identifié comme bipolaire, dépressif ou atteint d’un TDAH, alors tant mieux pour vous ! La bonne nouvelle est que le trouble de stress post-traumatique se soigne ! Comme le souligne très bien Van Der Kolk, la psychiatrie actuelle est régie par le DSM 5 : c’est une référence médicale qui regroupe toutes les maladies psychiatriques et les symptômes associés.

Par conséquent, les méthodes de soins sont figées sur la guérison des symptômes. Les psychiatres proposent un traitement médicamenteux et une psychothérapie associée.

  • Les médicaments : ces derniers ont pour objectif de diminuer les symptômes cités plus haut. Les médecins prescrivent alors antidépresseurs et anxiolytiques. Ils peuvent effectivement être très utiles pour pallier une crise anxiogène ou une dissociation de l’esprit. Mais, malheureusement, ils ne s’attaquent pas à l’origine du problème pour une guérison sur le long terme.
  • D’autres techniques liées à la psychothérapie ont fait leurs preuves et empêchent une dépendance médicamenteuse : la thérapie cognitivo-comportementale, l’EMDR et enfin l’hypnose

C’est cette dernière technique qui va nous intéresser et que nous vous avons présentée dans les articles précédents. Bien souvent, les traumatismes profonds remontent à l’enfance. Ce sont ces blessures qui méritent d’être guéries par l’hypnose. Pascale la pratique régulièrement sur les patients victimes d’un traumatisme passé. Mais laissons Noémie en témoigner…

Zoom sur la ville de Bayonne

Noémie, 29 ans, future maman et formatrice au GRETA.

J’ai mis entre parenthèses ma carrière pour vivre pleinement ma grossesse. Avec mon compagnon, nous attendons cet événement avec impatience. Et pour cause, sans pouvoir l’expliquer, je ressens une gêne dans les moments intimes avec mon compagnon. Ce qui n’a pas facilité la conception. Même si Benoît m’assure que cela ne le gêne en rien, car il est fou amoureux de moi, je ne peux m’empêcher de culpabiliser.

Un jour en promenade dans les ruelles de Bayonne, je me suis arrêtée quelques instants au pied du pont du quartier St Esprit. J’appréhende toujours de passer au-dessus d’un point d’eau, et ce, depuis toute petite. Mais cette fois-ci, peut-être sous l’action des hormones de la gestation, plusieurs flash-back m’envahissent. Des souvenirs désagréables remontent à la surface et me mettent dans un état à la limite de la crise épileptique. Je prends alors un taxi pour rentrer et m’isoler.

J’avais besoin d’aide et j’ai alors pensé à prendre de nouveau contact avec Pascale. Nous avions déjà travaillé ensemble, car elle m’avait déjà coachée pour quitter mon travail de serveuse pour devenir formatrice. Je lui ai exposé la situation très désagréable que je venais de vivre. Pascale, me propose de réaliser une séance d’hypnose pour identifier et faire remonter mes souvenirs enfouis. À ma grande surprise et pour le plus grand des désarrois, les souvenirs m’assaillent et je me souviens avoir été victime d’attouchements par un de mes voisins au bord du canal qui jouxtait la maison de mes parents.

Passé la considération du traumatisme, Pascale m’a aidé à mettre en mots mes émotions et je ne la remercierai jamais assez ! Le travail n’est pas terminé, mais je sais que la guérison est au bout du chemin !”

Dites adieu au syndrome du Stress Post Traumatique avec les séances d'hypnose proposées par votre coach Pascale Garnier !